Nadjloudine Abdelfatah

Il est également l’auteur d’un essai intitulé L’énonciation dans – en attendant le vote des bêtes sauvages, paru aux éditions Kalamu, janvier 2021.  Nadjloudine ABDELFATAH enseigne le français à Mayotte et continue de travailler sur le shikomori.

Quand le colonel ne sera plus président

Le présent travail porte sur le troisième roman d’Ahmadou Kourouma, En attendant le vote des bêtes sauvages, paru aux éditions du Seuil en septembre 1998. Il s’agit d’un travail qui se fixe comme objectif principal d’analyser l’organisation énonciative de ce roman, non seulement
pour étudier les circonstances dans lesquelles l’énoncé contenu par ce roman a été produit et/ou le jeu des actants ayant assumé les différentes étapes du processus production-émission-réception dudit énoncé, mais aussi et surtout pour essayer de déterminer le rôle éventuellement joué par la structure énonciative dans la littérarité de l’ouvrage, dans ce qui fait de ce dernier un texte littéraire.
Plus précisément, il est question – convaincu qu’on est du fait qu’aucun choix n’est fortuit dans la structuration d’un texte littéraire – de chercher à comprendre les raisons qui ont poussé l’auteur à choisir un tel type d’énonciation au lieu d’un autre pour l’écriture d’un texte dont la forme globale le rapproche beaucoup de l’oralité.